ARTISTE PEINTRE SUBAQUATIQUE

ARTISTE PEINTRE SUBAQUATIQUE

La question se pose

 

 

 

 

La question se pose de savoir à quoi exactement attribuer cette intégration rapide. Or, la réponse n'est pas aisée pour la bonne raison qu'elle ne relève pas d'un seul critère. On a beau épuiser le vocabulaire traditionnel dont peuvent se servir à volonté les compétences les plus judicieuses, on constate bien vite qu'après tout il reste toujours à élucider une énigme qui échappe à l'analyse.

Les tableaux travaillés au couteau sont féeriques, un feu d'artifice de bleus, qui par le talent de l'artiste rendent la densité et le silence des profondeurs. Ses toiles sont marquées par l'instant, pris dans le mouvement, dans la forme, dans l'éclairage, il est restitué, chargé de vie cachée, occulte, dont le peintre devient l'interprète. N'as-t-il pas aperçu cet Univers comme jamais avant lui ne l'avait vu aucun homme ?...

Aujourd'hui ses tableaux témoignent d'une évolution technique très nette, en effet, si JAMY peint toujours au couteau, celle qu'il à pris pour amante passionnée, la Mer... et ses dessous, ils rendent la densité et le silence des profondeurs. Pour lui ce silence lui permet de vivre sur un autre plan, et, il lui arrive d'être tellement absorbé par sa peinture qu'il oublie le reste, y compris le fait d'être sous eau. Il perd complètement la notion du temps au sens du présent, passé, futur et pratique une méthode qui ajoute en volume et en masse. Incontestablement ses toiles ont pris un relief et une profondeur qui leur étaient jusqu'alors inconnus.

L'usage veut que l'on rattache l'oeuvre d'un artiste à un courant, à une école. C'est exactement ce qu'il ne faut pas faire avec les oeuvres de JAMY. Il se trouve beaucoup plus libre en n'étant que lui-même et en refusant toute apparence à un genre établi.   Nous dirons donc que sa peinture est figurative, qu'elle n'obéit pas aux règles rigides du plastique et que, libérée du traditionnel, elle traduit le message qui lui est transmis du Monde Marin.

Comme pour éviter le piège de la répétition, ses toiles s'orientent de plus en plus vers un imaginaire déconcertant. Comme ces Touareg "surnommés les hommes bleus" qui campent en ombrés dans les profondeurs.



10/10/2006
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